6 livres pour préparer sa première rentrée

Votre enfant va faire sa première rentrée des classes en ce début d’année scolaire ? Il s’agit d’un vrai rite de passage qui inquiète souvent encore plus les parents que les enfants… C’est normal, c’est une étape importante et la fin de la toute petite enfance de celui qui est sûrement encore un bébé à vos yeux ! Pas de panique, en préparant votre enfant à ce jour spécial, vous allez vous aussi vous faire à l’idée.

Pour l’accompagner dans cette nouvelle étape, nous vous proposons une sélection d’ouvrages adaptés à son âge. De quoi passer un bon moment avec lui avec ces récits plein d’humour et de tendresse, tout en le préparant tranquillement à la rentrée scolaire. Il s’agit simplement de l’aider à avoir des repères le jour venu, en lui présentant les futurs protagonistes et les moments clés de sa nouvelle vie d’écolier. Pour le reste, vous pouvez faire confiance à votre enfant et à son incroyable capacité d’adaptation !

1. Maman à l’école

C’est le jour de la rentrée, et la petite narratrice découvre avec effroi l’école : un tas d’enfants qui pleurent parce que : « Figurez-vous que leurs parents étaient partis ! Disparus, envolés ! ». Elle n’a pas l’intention de laisser sa maman s’en aller aussi, alors elle met tout en œuvre pour s’accrocher à elle. Résultat : sa maman reste dans la classe avec elle ! La journée est compliquée pour la maman, qui doit s’adapter au minuscule mobilier, se fait gronder par la maîtresse… Finalement, la petite fille se rend compte qu’elle préférerait que sa maman parte… Le lendemain matin, c’est la petite fille qui rassure sa maman devant l’école : « Tu vas voir, ça va passer vite ! ». Un ouvrage très drôle qui permet de dédramatiser ce moment important dans la vie des enfants et des parents.

2. Petit cartable, grande journée

Coup de cœur pour ce livre attrayant et optimiste, illustré par de belles aquarelles ! Page après page, avec des mots simples, le jeune lecteur suit le quotidien d’un enfant de maternelle, du lever jusqu’au coucher. Petit déjeuner, préparation, travail sur les lettres, récréation, cantine, sieste, atelier peinture, retrouvailles avec maman, goûter, bain, repas… Tout y est ! De quoi aider votre enfant à visualiser les différentes étapes de ses futures journées à l’école. Vous pouvez l’intégrer au rituel du coucher peu avant sa rentrée pour l’aider à se repérer dans le temps et à aborder sa nouvelle vie de manière plus sereine.

3. Premier matin

Ce matin, dans la forêt, petit ours ne veut pas se lever ! Il a fait un cauchemar où il avait oublié son cartable, se faisait gronder par la maîtresse, n’avait pas de copains. .. « Je ne veux pas aller à la rentrée des classes ! » dit-il à sa maman ours. Avec douceur, celle-ci va l’accompagner sur le chemin de l’école à travers les bois, en lui expliquant que c’est normal d’avoir peur mais qu’il va apprendre plein de choses, se faire de nouveaux amis et bien s’amuser. La curiosité l’emporte et petit ours rejoint ses nouveaux camarades avec le sourire ! Un ouvrage porté par de magnifiques illustrations, douces et poétiques.

4. L'école de Léon

Léon est fier de nous présenter son école et sa maîtresse. Pourtant, le jour de la rentrée, ce n’était pas gagné… Il avait mal dormi car il se faisait du souci, et aurait préféré rester au lit. Une fois la première journée terminée, il est soulagé : c’est fini ! C’est alors qu’il comprend que l’école, c’est tous les jours ! Mais, désormais habitué, il est fier de nous présenter son petit univers. L’ouvrage est présenté comme un cahier de vie avec le portrait des camarades de classe, des maîtres et des maîtresses, les règles de la classe, les chansons préférées de Léon… Le tout présenté avec gaieté et humour par Léon.

5. Le monstre des couleurs va à l'école

Au moment de la rentrée scolaire, votre enfant va sûrement passer par toute une gamme d’émotions… Qui mieux que le fameux monstre des couleurs pour l’aider à les identifier ? Si vous ne connaissez pas encore le livre La Couleur des Émotions, c’est aussi le moment ou jamais de le lire avec votre enfant pour découvrir le personnage du monstre qui change de couleur selon les émotions ressenties. Un classique à avoir dans sa bibliothèque ! Dans Le Monstre des Couleurs va à l’École, le petit monstre appréhende son premier jour à l’école puisqu’il n’en a jamais entendu parler. Il va passer par tout un panel d’émotions et va devoir apprendre les règles de la vie en communauté.

6. Noé à l'école Montessori

On ne pouvait pas terminer cette sélection sans vous en parler ! Cet ouvrage est un indispensable si votre enfant est inscrit dans une école Montessori à la rentrée. En effet l’organisation de la journée n’est pas la même que dans une école maternelle classique, mais est commune à toutes les écoles Montessori. Le livre est très complet et très clair. On y suit Noé dans son ambiance Montessori tout au long de la journée avec Claire, son éducatrice, et Elaine, l’assistance anglaise. On y aborde les règles de vie importantes : « A la Maison des Enfants, on choisit tout seul ce qu’on veut faire, et on ne dérange pas ses camarades dans leur activités » . On y parle des grandes étapes de la journée avec le rassemblement, les présentations, le repas pris dans la classe, la sieste, le rangement du matériel. Le livre contient des illustrations très fidèles du matériel Montessori, que votre enfant sera ravi de reconnaître à la rentrée !

Congé paternité : a-t-on vraiment avancé ?

Depuis juillet 2021, le congé paternité en France est passé de 11 à 25 jours (à ajouter aux 3 jours de congés suivant la naissance d’un enfant, portant ainsi le nombre de jours à 28 pour les pères). Pourtant malgré cet allongement, la France est encore loin derrière plusieurs états européens

Le congé paternité en France

Le congé paternité a été créé en 2002 et était initialement d’une durée de 11 jours. Auparavant, les hommes bénéficiaient seulement de 3 jours de congés pour la naissance de leur enfant depuis 1946. Il faudra donc attendre les années 2000 et le gouvernement Jospin pour que ce congé voit le jour, notamment pour lutter contre les inégalités hommes/femmes. Mais il n’avait à l’époque pas de caractère obligatoire.

Le premier juillet 2021 est entré en vigueur le prolongement du congé paternité à 25 jours, dont 7 jours obligatoires. Il représente un nouveau pas vers l’égalité homme/femme, mais aussi la prise en compte des recommandations de la Commission des 1000 premiers jours lancée par Emmanuel Macron en 2019 et présidée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Il s’agit d’une reconnaissance de l’importance du lien entre le père et son enfant et de sa présence indispensable au bon développement de ce dernier.

Une évolution à nuancer

Conscient des disparités concernant la prise ou non de ce congé paternité, le gouvernement a cette fois décidé qu’une semaine serait obligatoire afin d’inciter les salariés à en profiter.

En 2019, un tiers des pères ne prenait pas leur congé paternité. Différentes raisons sont en cause selon les milieux sociaux. Les salariés précaires ont peur d’être pénalisés en prenant ce congé, notamment pour ceux en contrat temporaire, ou ceux en CDD qui n’étaient que 65% à bénéficier de ces 11 jours d’absence : peur de ne pas être reconduit, de ne pas évoluer dans l’entreprise…

Dans les petites entreprises, il est également plus difficile pour les salariés de s’absenter sans faire retomber sa charge de travail sur ses collègues. En ce qui concerne les indépendants, même s’ils ont sur le papier droit à un congé paternité identique s’ils peuvent justifier de plus de 10 mois d’affiliation, il est dans la réalité difficile « d’abandonner » ses clients ou son exploitation lorsqu’on travaille seul.

En ce qui concerne les milieux plus aisés, c’est le plafonnement des indemnités qui est en cause : le père verra sa fiche de paie diminuer à partir d’un certain niveau de revenus. Pas facile quand on sait que l’arrivée d’un enfant engendre des frais financiers !

De manière générale, le regard de la société évolue lentement en ce qui concerne le congé paternité. Le prendre n’est pas encore toujours « bien vu », et rares sont les entreprises qui incitent leurs salariés à en bénéficier.

Faut-il le rendre obligatoire ?

Depuis son évolution en juillet dernier, 7 des 25 jours du nouveau congé paternité sont désormais obligatoires. Mais est-ce suffisant ?

Le rendre obligatoire dans sa globalité permettrait aux salariés inquiets pour leur carrière d’en bénéficier sans en craindre les répercussions.

Selon l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) : « on peut penser que le caractère obligatoire du congé rendra caduques la plupart des raisons liées à l’environnement professionnel invoquées par les pères pour ne pas prendre le congé : précarité de l’emploi, charge de travail, jugement des pairs ou pressions de l’employeur ou du management… ».

Cependant, pour que les employés les plus aisés puissent le prendre sans perte de salaire, il faudrait que les entreprises s’engagent à compenser le manque à gagner sur leur fiche de paie, comme c’était déjà le cas dans certaines entreprises privées signataires du Parental Act, qui s’engageait à offrir un mois de congés rémunéré à 100% au second parent avant même la réforme du congé paternité.

« Prendre ce temps en famille ne doit être ni tabou ni discriminant (…) Cela est, pour nous, un droit fondamental pour tout salarié, et un devoir pour l’entreprise » (les entreprises signataires du Parental Act).

Une étape nécessaire pour l’égalité homme/femme…

Rendre le congé paternité obligatoire représenterait une avancée pour l’égalité des sexes. Les employeurs sont encore aujourd’hui frileux lors de l’embauche d’une femme à cause de la possibilité d’un congé maternité à venir. Loger hommes et femmes à la même enseigne permettrait de diminuer ces discriminations.

Le congé maternité et paternité est une première étape qui permettrait, s’ils étaient d’une durée équivalente et obligatoires pour les deux parents, de commencer sa vie de famille avec une répartition des tâches et de la charge mentale plus juste.

Cependant, le congé paternité ne doit être qu’une mesure parmi d’autres visant à mettre fin aux discriminations des genres et à porter un regard nouveau sur la place du père, comme le souligne l’IGAS :

« Au regard des objectifs poursuivis comme des besoins qui peuvent être recensés, le congé paternité apparait comme une « première marche » d’un continuum de mesures visant à progresser en matière d’égalité professionnelle, d’évolution du rôle des pères à l’égard de leur enfant et au sein de la famille ».

… et pour le bien-être de toute la famille.

L’IGAS rappelle également dans son rapport l’importance de la présence du deuxième parent pendant la période du post-partum : « Indépendamment du suivi médical et paramédical, le congé paternité, en permettant à la mère de ne pas rester isolée, permet d’accroitre la sécurité sanitaire de la mère et de l’enfant, notamment dans un contexte de raccourcissement de la durée du séjour à la maternité ».

La présence du père est un élément déterminant dans l’équilibre de la famille dans la période de forte vulnérabilité que représente le post-partum. D’après le rapport de la commission des 1000 premiers jours, « les dépressions périnatales sont des troubles répandus mais mal connus et mal détectés ».

Le rapport de la Commission des 1000 premiers jours rappelle également que le congé paternité permet la création du lien d’attachement, fondamental dans le développement et la santé mentale et physique de l’enfant :

« Plus le congé paternité est long, plus la sensibilité du père/ second parent à l’enfant est grande. Le congé de paternité renforce la relation père-enfant. Un congé réservé au père de quelques semaines seulement entraîne déjà une plus grande participation du père aux soins et à l’éveil de son enfant ».

L’engagement du père auprès de l’enfant pendant les premières semaines de vie du nourrisson ne favorise pas seulement le lien père-enfant, mais également le lien mère-enfant, en déchargeant celle-ci d’une partie de la logistique familiale, lui permettant ainsi de bénéficier de moments de qualité auprès de son enfant pour communiquer avec lui et créer le lien d’attachement.

« Ainsi, il faut du temps, de la disponibilité et de la proximité physique et émotionnelle de la part des parents pour qu’ils construisent avec leur bébé une relation harmonieuse. C’est en disposant de ce temps qu’ils pourront soutenir l’établissement d’un lien d’attachement sécure chez leur enfant et accompagner au mieux son développement socio-émotionnel et cognitif ».

Sources

Rapport IGAS n°2018-022R

Rapport de la commission des 1000 premiers jours, septembre 2020

Parents : survivre à 2022 !

Pandémie, fermeture des écoles, confinements, télétravail, école à la maison… Les années 2020 et 2021 ont mis à l’épreuve les parents. Mais ce début d’année 2022 n’est pas simple non plus, et les familles sont à bout : entre le virus qui circule toujours, les cas contact et les tests à infliger à ses enfants… On commence chaque semaine sans aucune certitude au sujet de leur garde, guettant avec anxiété les mails de l’école ou de la crèche, cherchant des solutions de garde de dernière minute… La charge mentale des parents explose !

Comment tenir le coup pendant cette période compliquée qui semble ne plus finir ? Comment rester bienveillant avec ses enfants quand on doit s’en occuper tout en travaillant ? Comment trouver du temps pour soi quand on doit tout mener de front ? Comment réussir à supporter ce climat anxiogène et à protéger au mieux ses enfants ?

Respirer

cohérence cardiaque

Quand on sent le stress monter, qu’on se sent débordé et incapable de se concentrer, on commence par respirer un bon coup ! La respiration est le meilleur outil que vous ayez à votre disposition pour vous calmer. Il suffit pour cela de la rendre consciente.
L’application Respirelax + est une aubaine pour les parents pressés. Elle vous propose de retrouver le calme intérieur en 5 minutes chrono. La méthode est simple : pendant 5 minutes, on inspire pendant 5 secondes puis on expire pendant 5 secondes. On peut choisir de se laisser guider par le visuel à l’écran ou par la musique si l’on préfère fermer les yeux.
Cet exercice, rapide et à la portée de tous, permet d’entrer en cohérence cardiaque, avec à la clef baisse du stress, augmentation du niveau de bien-être, amélioration des états dépressifs… Dans votre quotidien surchargé, il peut vous faire l’effet d’une micro-sieste revigorante !
Gratuite, made in France (elle a été développée par les Thermes d’Allevard) et ergonomique, cette application a tout bon et deviendra vite votre alliée !

En parler (et en rire !)

Lorsque l’on vit une situation compliquée, rien de tel que d’échanger avec d’autres personnes qui la vivent ou l’ont vécu aussi. Cette période est difficile, mais vous n’êtes pas seul à la vivre ! Au quotidien, n’hésitez pas à vider votre sac lorsque vous en éprouvez le besoin. Amis, membres de la famille, parents d’école… sans doute avez-vous autour de vous d’autres parents avec qui échanger.
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès des associations à la parentalité les plus proches de chez vous. Beaucoup tentent en ce moment de briser le tabou du burn-out parental en organisant des tables rondes à ce sujet.
Sur les réseaux sociaux, suivez des comptes qui vous font du bien, vous décomplexent et vous inspirent dans votre vie de parent. Désabonnez-vous des comptes de familles parfaites dont les publications peuvent à long terme peser sur votre moral. Ecoutez vos ressentis !
Enfin pour vous aider à prendre du recul, essayez de rire de cette situation… On est tous dans le même bateau et les humoristes l’ont bien compris. Filez voir les vidéos de Diane Seg si ce n’est pas déjà fait : ses personnages de mamans au bout du rouleau sont drôles et décomplexant à souhait.

Lâcher-prise

On le sait, c’est un conseil toujours plus facile à donner qu’à appliquer ! En tant que parent, vous faites surement de votre mieux pour vos enfants : 5 fruits et légumes frais par jour, suivi minutieux des devoirs, limitation des écrans… Oui mais voilà, cette pandémie nous met tous à l’épreuve et invite les parents à plus de lâcher-prise.
Alors oui, les temps d’écran doivent être limités mais les règles sont faites pour être enfreintes ! Votre enfant ne va pas perdre tous ses neurones parce que vous l’aurez mis devant un dessin animé le temps de votre réunion en visio. Il ne deviendra pas obèse car il aura mangé des coquillettes deux soirs de suite. Faire preuve de souplesse, cela fait du bien !
Difficile aussi de garder un intérieur parfait quand votre foyer est aussi un bureau pour vous et régulièrement une école pour vos enfants… Lâchez aussi du lest sur le ménage, votre santé mentale vous dira merci !

Se parler comme à un ami

Vous êtes-vous déjà rendu compte à quel point vous pouviez être dur envers vous-même ? La culpabilité, les injonctions, ne jamais être « assez » … on s’impose soi-même la plus grosse partie de ce qui nous pourrit la vie !
Cette petite voix dans votre tête n’est certainement pas tendre avec vous. Fabrice Midal, philosophe et auteur à succès, conseille de se parler comme on parlerait à un ami. Si un ami vous racontait une situation que vous avez vécu, est-ce que vous lui diriez qu’il est nul, qu’il est un mauvais parent, qu’il n’est pas capable ? Bien sûr que non. Alors pourquoi communiquer avec soi-même de cette façon ? Apprenez à être bienveillant avec vous-même.

se parler comme à un ami

Se faire aider

On a beau être bien entouré, on a beau être conscient de ses faiblesses, parfois on a besoin d’une aide extérieure pour sortir la tête de l’eau. Vous prenez rendez-vous chez le médecin lorsque vous avez mal quelque part ? Cela devrait être aussi évident lorsqu’il s’agit de votre santé mentale. Ces deux dernières années nous ont poussé dans nos retranchements et il est bien normal d’avoir besoin d’un coup de pouce pour y voir plus clair.
Vous n’avez jamais consulté de thérapeute ? Et si c’était le bon moment ? N’attendez pas de ne plus en pouvoir pour cela. L’idée de vous allonger sur le divan vous met mal à l’aise ? Il existe beaucoup de type de thérapies différentes (PNL, hypnose…) et il y en a forcément une qui vous conviendra. Renseignez vous pour voir quelle approche vous ressemble le plus puis prenez rendez-vous, essayer est la seule façon d’en être sûr !
Il existe aussi une multitude de disciplines holistiques de médecine douce qui peuvent vous aider à vous alléger en passant par votre ressenti corporel : ostéopathie, sophrologie, kinésiologie, reiki…

Communiquer

N’hésitez pas à exprimer davantage vos ressentis et vos attentes. Cette période difficile peut être l’occasion d’améliorer la communication au sein de votre foyer. N’oubliez pas que votre famille ne lit pas dans vos pensées ! Alors exprimez-vous.
Les enfants, même petits, sont capables de comprendre beaucoup de choses si on leur explique. Leurs parents aussi ont le droit à l’erreur, et c’est sain pour eux de le comprendre. Vous avez élevé le ton avec votre progéniture et le regrettez ? Dites-le-lui. Profitez-en pour lui expliquer que vous êtes fatigué et/ou stressé car vous avez beaucoup de chose à gérer.
Exprimez vos besoins et vos attentes, puis laissez vos enfants exprimer les leur et faire des propositions. Ont-ils une idée pour faire revenir le calme à la maison ? Pour vous aider à gérer la logistique de la maison ? Ils vous étonneront sans doute !

Trouver du temps pour soi

On le sait, c’est l’éternel défi des parents ! Comme vous jonglez actuellement entre travail et vie de famille, le tout régulièrement dans le même espace (merci Covid et cas contact…) vous pensez ne pas avoir de temps à vous consacrer. C’est pourtant en ce moment que vous en avez le plus besoin !
Il suffit parfois d’une petite demi-heure pour recharger ses batteries : quelques pages d’un livre au calme, une petite balade au grand air seul, une tasse de thé ou de café bu en pleine conscience… Profitez de la sieste pour les plus petits ou d’un temps d’écran pour les plus grands pour vous octroyer une pause. Apprenez à être plus égoïste et n’hésitez pas à mettre d’autres personnes à contribution : une visite des grands-parents, un service rendu entre parents d’école…
Lorsque vous n’avez pas vos enfants, vous avez du travail à rattraper nous direz-vous… Oui, on le sait, mais vous risquez de perdre bien plus de temps au final si vous finissez en burn-out ! Mieux vaut prévenir que guérir.

Déléguer

Vous avez essayé, mais non, vraiment, vous accorder du temps personnel tout en gérant vos enfants, c’est mission impossible ? Vous avez besoin de prendre du temps pour vous, pour vous divertir, pratiquer une activité physique ou tout simplement vous reposer ?
Vous voulez bien faire avec vos têtes blondes mais les devoirs virent au conflit, vos enfants ne prennent pas au sérieux les activités pédagogiques que vous leur proposez ? Vous avez besoin de temps pour gérer la logistique de la maison sans enfant ?
Savez-vous que jusqu’aux 6 ans de votre enfant, vous pouvez bénéficier d’aides de la CAF, et cela même si votre enfant est déjà scolarisé ? Avec le Complément de Mode de Garde (CMG), vous pouvez bénéficier de 4h de garde d’enfant par semaine pour souffler.
De leurs côtés, vos enfants peuvent profiter avec Domissori d’un temps de garde personnalisé avec ateliers pédagogiques d’inspiration Montessori ou d’immersion linguistique, le tout à domicile ! Pourquoi s’en priver ?

S’il est vrai qu’on n’est plus sûr que de cette période inédite puisse naitre du positif à l’échelle de la planète, ce qui est certain, c’est que vous pouvez choisir d’y voir des avantages à titre personnel. C’est peut-être l’occasion de mieux vous connaitre, de mieux connaitre le parent que vous êtes… et celui que vous voulez devenir ! Mais attention à ne pas faire du développement personnel une nouvelle injonction… Fuyez les « il faut… », « je dois… » et choisissez d’utiliser seulement les outils qui vous attirent vraiment.

Gardez à l’esprit que l’adage « it takes a village to raise a child » (« il faut un village pour élever un enfant ») est plus que jamais d’actualité : nous l’avons bien ressenti pendant les confinements… Acceptez enfin que tout ne repose pas sur vous, soyez à l’affut de tout ce qui peut vous aider à alléger votre charge mentale, faites-vous aider de diverses façons. Croyez-le ou non, cela ne fera pas de vous un mauvais parent, bien au contraire !

Les jolis sablés de Noël

La recette des sablés de Noël est aussi gourmande qu’indémodable. Elle plait autant aux petits, qui prendront beaucoup de plaisir à découper les biscuits à l’aide d’emporte-pièces festifs, qu’aux grands, qui seront ravis d’accompagner leur tasse de thé ou de café… Voire de lait de poule (à consommer avec modération !).

Domissori a pensé aux parents avec une recette de sablés inratable et facile à réaliser en famille. Alors, petits et grands, on enfile son tablier et on se lance !

Les ingrédients

La recette est inspirée des shortbreads écossais : elle contient du beurre salé, mais pas d’œuf .

La liste d’ingrédients est simple et facile à retenir :

N’hésitez pas à impliquer les enfants pour peser les ingrédients, découper le beurre… Le tout sous votre surveillance, surtout si vous utilisez un robot !

La recette des sablés

Mélangez les ingrédients secs avant d’y ajouter le beurre ramolli, à la main ou au robot pâtissier.

Farinez le plan de travail, puis divisez la pâte entre les enfants, qui pourront laisser parler leur créativité en choisissant les emporte-pièces de leur choix ou en façonnant des formes eux-mêmes.

Pour des sablés qui restent fondants après la cuisson, prévoyez un demi-centimètre d’épaisseur de pâte. Si vous les préférez croquants, étalez la pâte plus finement.

On enfourne ensuite sur une plaque recouverte de papier cuisson dans un four préchauffé à 150°, pour que la cuisson n’altère pas les formes et que les sablés restent fondants. Et on surveille bien ! Les sablés sont prêts quand leurs bords commencent à dorer légèrement. Mais vous pouvez les laisser cuire plus longtemps si vous les préférez croquants !

La recette du glaçage royal

Pour donner un côté un peu plus festif aux sablés, on peut ensuite les décorer avec du glaçage royal. Si possible, préparez le glaçage sans les enfants pour être sûr d’obtenir la bonne texture. Vous pouvez utiliser un robot, un batteur électrique, ou juste un fouet et de l’huile de coude !

Il suffit de mélanger du blanc d’œuf, du sucre glace et du jus de citron. Pour les proportions, comptez environ 200g de sucre glace pour un blanc d’œuf, puis ajoutez quelques gouttes de jus de citron. Le glaçage doit être assez fluide pour bien s’étaler sur les biscuits, mais assez consistant pour ne pas couler sur les côtés et sécher facilement.

Pour trouver la texture idéale, vous pouvez utiliser ce que les américains appellent la « règle des 10 secondes » : prélevez un peu de glaçage avec une cuillère puis faites-le retomber en ruban dans le bol. Le glaçage parfait doit se fondre avec le reste en 10 secondes. Sinon, ajoutez du sucre glace s’il est trop liquide, ou un peu d’eau s’il est trop épais.

On s'amuse

Une fois le glaçage prêt, vous pouvez le diviser dans différents bols pour y ajouter des colorants alimentaires. Les enfants seront ravis de choisir leur couleur ! Attention, si vous utilisez du colorant liquide, la texture de votre glaçage peut être modifiée. N’hésitez pas à utiliser à nouveau la règle des 10 secondes si besoin.

Les plus petits pourront simplement badigeonner les biscuits à l’aide d’un pinceau de cuisine, tandis que les plus grands pourront s’essayer au maniement de la poche à douille !

Si des bulles se forment à la surface du biscuit, utilisez un cure-dent pour les percer.

Les enfants pourront ensuite s’en donner à coeur joie en parsemant sur le glaçage du sucre coloré, des paillettes, des vermicelles ou des perles en sucre.

Laissez ensuite sécher le glaçage à l’air libre plusieurs heures (voire une nuit) avant de disposer les sablés dans une boîte en fer non-hermétique dans laquelle vous pourrez les conserver plusieurs semaines (s’ils n’ont pas été mangés avant !).

Joker !

Si vos enfants sont petits et/ou que vous avez peur de manquer de lâcher-prise face à l’utilisation du glaçage à la poche à douille (car oui, soyons honnêtes, il y en aura partout !), n’hésitez pas à utiliser des feutres alimentaires ou des stylos de glaçage prêts à l’emploi. Un outil bien pratique avec nos têtes blondes !

Vous pouvez aussi simplement rajouter de la cannelle ou du cacao dans la pâte de vos biscuits pour varier les goûts et le rendu, ou étaler du jaune d’œuf au pinceau avant cuisson pour les faire dorer.

Amusez-vous, et régalez-vous en famille !

10 conseils pour aborder sereinement la rentrée

L’été a filé à toute vitesse et il est déjà temps de se préparer pour la rentrée… Comme tous les moments importants pour vous et votre famille, elle risque de générer du stress. Mais rien n’est figé ! Avec une bonne dose d’organisation, la rentrée peut aussi être un moment agréable qui sonne comme un nouveau départ, où tout est possible.
Voici nos conseils pour une rentrée douce et positive !

1. On trie les fournitures dès la fin de l'année scolaire

On fait le point dès le mois de juin pour s’alléger l’esprit et éviter de racheter des choses inutiles. Si vous avez misé sur du costaud pour le cartable et la trousse, vous éviterez peut-être de devoir en racheter. Peut-être aurez-vous aussi la chance de pouvoir réutiliser certaines affaires au sein de la fratrie ?

La plupart des cahiers n’ont pas besoin d’être conservés d’une année à l’autre, alors on fait une (petite) sélection souvenir pour les plus petits avec les premiers dessins et les premiers mots qu’on range avec les photos de classe dans une jolie boîte. Et on n’hésite pas à jeter le reste, c’est tellement libérateur !
Côté trousse, on implique les enfants dès le plus jeune âge pour tester les feutres et jeter les plus abîmés, ou tailler les crayons de couleurs.

On barre sur la liste ce qui n’aura pas besoin d’être racheté et on donne un coup de frais aux cartables et trousses s’ils sont lavables, c’est toujours ça de fait !

2. On se débarrasse dès que possible de l’achat des fournitures

Si on a reçu la liste de fournitures dès le mois de juin, inutile de se rajouter du stress de dernière minute pour réunir le matériel nécessaire… Idéalement on peut le faire avant même de partir en vacances, mais dans tous les cas on n’attend pas la veille de la rentrée ! Cela vous permettra de commander ce que vous n’aurez pas pu trouver ou ce qui a besoin d’être personnalisé.

Il existe aujourd’hui de multiples façons de se faciliter la vie : des sites internet spécialisés ont vu le jour si l’idée d’arpenter les rayons bondés des grandes surfaces vous donne de l’urticaire… Certaines librairies proposent de préparer votre matériel : il suffit de leur déposer votre liste puis de passer récupérer leur sélection. Tentant non ?

En plus du matériel défini par la sacro-sainte liste de fournitures, on n’oublie pas :

● Les étiquettes au nom de votre/vos enfants pour les vêtements, chaussures…
● Les chaussons pour les plus petits.
● Les gobelets/gourdes selon les classes.
● Les boîtes à goûter si besoin.
● Les équipements sportifs selon les activités.

3. On anticipe sur l’administratif

La rentrée et sa cohorte de papiers à remplir pour nos chères têtes blondes… Que du bonheur hein ?

Pour ne pas se laisser déborder la semaine de la rentrée, on profite de la fin du mois d’août pour anticiper au maximum :

On prend RDV chez le médecin pour avoir des certificats médicaux pour les inscriptions aux activités sportives.
● On passe par la case photomaton/photographe pour les photos d’identité.
● On demande ou on imprime les attestations d’assurances.
● On note les dates des forums d’associations ou des inscriptions en club.

4. On organise la logistique

C’est le moment ou jamais de faire le plein pour les courses alimentaires au drive ou sur internet pour ne rien avoir à acheter pendant la semaine de la rentrée.

Si on n’a jamais tenté le batch-cooking, c’est peut-être le moment d’essayer ? Imaginez le gain de temps et votre tranquillité d’esprit de savoir que le repas est déjà prêt quand reprendrons les marathons sortie d’école/goûter/devoirs/bains…
Pas forcément besoin de passer la semaine précédente en cuisine, mais on peut simplement penser à doubler certaines recettes pour en congeler une part par exemple. Cela vous évitera de manger des coquillettes ou de la pizza surgelée 3 fois de suite la semaine de la rentrée !

On pense aussi au petits déjeuners pour donner du courage aux petits écoliers avec une bonne brioche maison, des pancakes… On peut profiter de la dernière semaine avant la rentrée pour faire de la pâtisserie avec les enfants. Sablés ou cookies se conserveront très bien dans une boite hermétique. C’est l’occasion de passer un moment agréable en famille avant le rush de la rentrée.

5. On tire les dressing

Rien de plus énervant quand on est pressé et stressé le matin avant de partir à l’école et au travail que de s’apercevoir qu’un vêtement est trop petit ou abîmé !

Mieux vaut donc prévoir un petit tri, qui nous permettra aussi de faire le point sur ce qu’on a besoin de racheter pour la rentrée. On peut le faire en même temps que le tri des affaires scolaires pour les plus grands, ou attendre le mois d’août pour les plus petits qui peuvent encore prendre une taille de chaussures pendant l’été !

Si on a un peu de temps, l’idéal est de donner ou vendre immédiatement les vêtements qu’on n’utilisera plus et qui ne pourront pas servir à un autre membre de la fratrie. Grâce aux sites de vente de vêtements de seconde main, vous pourrez même racheter des vêtements à la bonne taille avec ce que vous aurez vendu. Économique et écologique !

6. On recadre les horaires

Pendant l’été, on est souvent plus souple en ce qui concerne les horaires de coucher ou de repas, alors mieux vaut anticiper pour que les enfants ne s’endorment pas à 22h la veille de la rentrée…

Une semaine avant le jour J, on essaie de décaler l’heure du coucher (et donc du repas!) progressivement selon les besoins.

On peut aussi profiter de la rentrée pour adapter le rituel du coucher ou le mettre en place si on n’en a pas encore. Les rituels sont importants pour assurer la sécurité affective de votre/vos enfant(s) et lui/leur permettre de se repérer dans le temps. Mais ils doivent aussi évoluer avec l’enfant au fil des années. La rentrée peut être le bon moment pour réadapter le rituel à l’âge de l’enfant.

7. On organise les mercredis

Les mercredis sont parfois compliqués à gérer quand on a plusieurs enfants, que l’on travaille ou pas !

Si vous travaillez, il faut s’organiser pour faire garder votre/vos enfants ce jour-là. A vous de décider de la meilleure solution en fonction de leurs âges, de vos besoins et de votre budget : chez de la famille à proximité ? Le centre aéré ? Chez une assistante maternelle ? Une garde à domicile ? Dans ce dernier cas, pourquoi ne pas profiter de cette garde pour éveiller votre enfant avec des ateliers pédagogiques ou d’immersion linguistique ? Beaucoup de parents l’ignorent, mais il existe une aide de la CAF, appelée Complément de Mode de Garde (CMG) qui peut vous servir à financer la garde de vos enfants de moins de 6 ans à raison de 16h par mois. Renseignez-vous !

Si vous avez plusieurs enfants et la chance d’être auprès d’eux le mercredi, vous aurez quand même besoin de vous organiser afin de faire cohabiter harmonieusement les activités de chacun. Renseignez-vous dès que possible sur les horaires des activités sportives et culturelles susceptibles d’intéresser vos enfants. Peut-être pourrez-vous vous organiser avec un autre parent pour vous éviter des allers-retours ?

8. On reste bienveillant sur les activités

L’offre actuelle d’activités sportives, culturelles et artistiques pour les enfants étant très riche, il est parfois difficile de faire un choix car on aimerait tout pouvoir offrir à nos bambins !

Mais il faut avant tout faire un choix en fonction de la personnalité et des goûts de son enfant. S’il n’arrive pas à choisir lui-même, on peut lui proposer de tester plusieurs activités, la première séance étant souvent sans engagement. Soyez avant tout à l’écoute de son ressenti pour que son activité soit un réel plaisir pour lui.

N’oubliez pas que le rythme scolaire, qui plus est lorsqu’on y rajoute du temps périscolaire et de cantine, est déjà fatigant pour les enfants. Évitez d’y rajouter une activité par jour… Les enfants ont aussi besoin d’avoir du temps à eux pour s’ennuyer et ainsi développer leur imagination.

9. On dompte le stress

Si vous sentez le stress monter pour vous et/ou votre enfant la rentrée approchant, pensez à mettre en place rapidement des outils pour le gérer.

Des exercices de sophrologie peuvent par exemple vous aider à garder l’esprit clair et peuvent être pratiqués en famille avec les enfants dès 5 ans.

Instaurer des temps calmes en famille peut vous aider à rester zen face à la période qui arrive, tout en offrant à vos enfants de belles habitudes de gestion du stress et des émotions. Les idées ne manquent pas : méditation, massages, activité manuelle relaxante, lecture à voix haute…

Pensez aussi aux huiles essentielles et aux fleurs de Bach pour un coup de pouce supplémentaire en cas d’anxiété de pré-rentrée !

10. On instaure des rituels en famille

Comme nous, les enfants aiment avoir des événements heureux en perspective dans leur routine quotidienne.

La rentrée peut être l’occasion de mettre en place des rituels en famille : un balade dans la nature le dimanche, une pizza partagée le vendredi soir pour se raconter la semaine écoulée, le petit bonheur du jour qu’on se raconte au dîner… Pas besoin de beaucoup d’énergie ou d’argent pour créer des souvenirs qui resteront dans le cœur de vos enfants à l’âge adulte.

Pensez aussi à vous récompenser pour cette période chargée pour les parents : un bon bain chaud, une séance de sport ou de yoga, ou tout ce qui peut vous aider à vous faire du bien. Pourquoi ne pas poser un jour de congé une fois vos enfants à la crèche ou à l’école pour profiter d’un peu de temps pour vous ? N’oubliez pas que pour être capable de prendre soin des autres, il faut d’abord prendre soin de soi-même. Vous le méritez !