Innovation en éducation

Nous le savons, les enfants d’aujourd’hui grandissent et évoluent dans un monde qui n’a rien à voir avec celui des générations précédentes. De ce fait, il est devenu nécessaire de changer notre manière de transmettre afin de permettre à chacun de se développer sereinement, et ainsi, de contribuer à une amélioration de la société. Dans ce cadre, le Congrès de l’Innovation en éducation a pour vocation de vous inspirer !

Parce que nous avons tous un rôle à jouer pour le monde de demain, rendez-vous au Congrès de l’Innovation en éducation !

C’est quoi le Congrès de l’Innovation en Éducation ?

Sans forcément être connus, de nombreux acteurs de l’éducation étudient et œuvrent pour son évolution. Le congrès Innovation en éducation a pour vocation de vous les faire découvrir. Cet événement est un point de départ, une porte ouverte pour échanger, envisager de nouvelles options et continuer à avancer dans cette voie qui nous rassemble : tendre vers une éducation meilleure. 10 conférenciers sont présents durant un week-end afin de partager leurs connaissances dans des domaines divers et variés autour de l’éducation.

C’est quand ?

Le 5 ème Congrès de l’Innovation en éducation se tiendra pour la première fois à Bordeaux, au Rocher de Palmer, les 18 & 19 Février 2023.

L’éducation, actrice principale de l’histoire de notre vie

Mise en œuvre dès la naissance par nos parents puis poursuivie en étroite collaboration avec les enseignants, l’éducation que nous recevons influe sur ce que nous devenons en grandissant, les chemins que nous empruntons, et par voie de conséquence, l’adulte que nous sommes. C’est pour cette raison qu’il est primordial pour l’épanouissement des êtres humains de prêter la plus grande attention à ce domaine, qui définit littéralement la société de demain.

Pour nous, une éducation novatrice serait une éducation qui enseignerait à chaque enfant à aimer et rire, à apprendre et à grandir au-delà de ses limites actuelles. Nous aimerions les convaincre de leur valeur, les motiver à développer leur plein potentiel et leur autonomie, afin d’en faire des êtres épanouis mais également responsables et concernés par le monde dans lequel ils évoluent. 

Et bonne nouvelle, il existe une multitude de possibilités, de méthodes, de recherches, de points de vue qui gravitent autour de l’éducation ! Et le Congrès Innovation en éducation a été créé pour vous les faire découvrir, durant 2 jours inspirants autour de cette thématique, au cours desquels vous aurez l’occasion de rencontrer des personnes qui se posent les mêmes questions que vous, des exposants qui proposent des outils concrets, et des conférenciers experts dans leur domaine comme Thomas d’Ansembourg, Stéphanie Brillant, Héléne Bonhomme ou encore les jeunes de l’école Ikigaï ! 


Tout part de l’éducation ! C’est la seule conviction qui nous anime, et celle qui a donné naissance à cet événement. En effet, il nous paraît primordial de nous réunir afin de repenser ensemble le monde de demain. Et la période que nous vivons actuellement nous motive encore plus, pour que le plus grand nombre accède à ces informations positives : Car oui, les solutions existent, et parce qu’ensemble on va plus loin, venez nous retrouver au congrès 🙂

Dès le plus jeune âge, l’adulte doit montrer l’exemple à l’enfant pour l’aider à trouver la paix intérieure : lui apprendre à mettre des mots sur ses émotions, à les gérer et à les exprimer.

Cela passe par la mise en place d’activités artistiques, qui permettent aux enfants d’exprimer leur sensibilité et d’apprendre à se connaitre aussi.

Il existe beaucoup d’outils de développement personnel accessibles même aux plus petits. De plus en plus d’écoles instaurent des moments de yoga, de méditation, de sophrologie… Ces pratiques aident l’enfant à gérer son anxiété et à se calmer, ce qui est indispensable pour devenir un adulte épanoui. On ne peut être en paix avec les autres sans être en paix avec soi-même.

Pour atteindre la paix intérieure, l’enfant doit aussi, selon Maria Montessori, être connecté avec le vivant. Cela passe par des moments de sortie dans la nature, d’expérience sur les plantations et la germination, ou simplement la présence de végétaux au sein de la classe.

Pour vivre en paix avec la nature, il faut apprendre à respecter le vivant et à expérimenter le rapport entre soi-même et son environnement. Comprendre l’importance de la faune et la flore dans sa propre existence.

Maria Montessori était, comme sur beaucoup de points, visionnaire en ce qui concerne la conscience écologique des enfants. Aujourd’hui plus que jamais, la notion de paix est interconnectée au respect du monde qui nous entoure.

« L’amour pour l’environnement est un sentiment spirituel dont l’homme fait l’expérience, comme d’une force qui l’élève, qui lui donne des éclairs de gloire ».

Sources

Toutes les infos par ici : http://www.innovation-en-education.fr/

Comment éduquer à la paix ?

Pour Maria Montessori, qui voit l’éducation « comme une aide à la vie », le but ultime de l’éducation devrait être d’atteindre la paix dans le monde. Pour celle qui a connu deux guerres mondiales et a été nominée 3 fois au Prix Nobel de la paix, la réponse réside dans l’enfant : « L’enfant apparaîtrait parmi nous comme celui qui peut nous enseigner la paix. »

Mais pour la pédagogue, la paix ne se résume pas à l’absence de guerre. Il s’agit aussi d’un état d’harmonie intérieure qui doit être recherché dès la petite enfance pour construire les adultes épanouis qui deviendront les citoyens de demain.

Mais comment fait-on concrètement pour insuffler l’idée de paix aux enfants ? Comment leur donner l’exemple ? Quels aspects de l’éducation Montessori soutiennent la notion de paix ? Quels outils devrait-on offrir aux enfants pour leur permettre de nous montrer la voie ?

Mettre fin à la bataille entre l’enfant et l’adulte

Pour Maria Montessori, la paix dans le monde passe forcément par le fait de reconsidérer la relation de l’adulte envers l’enfant, qu’elle appelle « le citoyen oublié ». Il faut mettre fin aux rapports de force, à l’éducation disciplinaire, à l’obéissance contrainte.

Au contraire, l’adulte, qu’il s’agisse du parent ou de l’éducateur, doit être dans une posture d’écoute, d’égal à égal avec l’enfant, avec pour but de l’accompagner sur le chemin de l’auto-éducation. Il ne doit pas considérer qu’il doit tout enseigner à l’enfant, car c’est ce dernier qui possède les clefs de sa propre éducation.

L’enfant doit apprendre à obéir à lui-même et non aux autres, à exercer son esprit critique dès le plus jeune âge. Le but à atteindre est l’auto-discipline et non l’obéissance.

« L’obéissance contrainte de l’enfant à la maison et à l’école, une obéissance qui ne prend pas en compte les droits de la raison ou de la justice, prépare un adulte qui se résignera à n’importe quoi et à tout. »

Montrer l'exemple

Pour apprendre le vivre-ensemble aux enfants, nous devons être un exemple pour eux. C’est en nous regardant évoluer que l’enfant apprend, bien plus qu’en nous écoutant.

À nous donc de leur montrer l’exemple dans nos interactions avec les autres adultes. Dans une école Montessori, l’éducateur doit être un modèle pour l’enfant dans les relations qu’il entretient avec les autres membres de l’équipe pédagogique ou avec les parents. L’enfant absorbera alors les notions de communication positive et de diplomatie nécessaires pour vivre en société.

Dans le décalogue de Maria Montessori, on retrouve « Ne dites jamais de mal d’un enfant devant lui ou en son absence ». Il en va de même pour les adultes. Pour apprendre la bienveillance, l’enfant doit en être témoin.

À la Maison des Enfants, l’éducateur et son assistant jouent des saynètes appelées « Grâce et courtoisie » devant les enfants. Elles leur permettent d’apprendre les codes de la vie en communauté, mais ne font qu’accentuer l’exemple donné par les adultes dans l’ambiance tout au long de la journée.

Encourager l'ouverture sur le monde

Un des points clés de la pédagogie Montessori consiste à fournir à l’enfant un environnement riche, capable de stimuler sa curiosité et de l’amener vers le développement de son plein potentiel. On apprend dès le plus jeune âge l’existence d’autres pays, d’autres langues, d’autres religions, d’autres coutumes grâce aux puzzles de géographie, aux activités sur les drapeaux, aux différentes lectures…

Les ambiances Montessori sont souvent bilingues, pour offrir à l’enfant une plus grande ouverture sur le monde. Les parents issus d’autres pays sont invités à venir partager avec les enfants des moments d’éveil autour de leur culture.

En apprenant dès la maternelle ce qui nous relie et ce qui nous différencie les uns des autres, on cultive la tolérance chez l’enfant.

Favoriser l'autonomie

En mettant à la disposition de l’enfant un environnement dans lequel il peut évoluer seul, on l’aide au quotidien à devenir de plus en plus autonome. C’est pour cela que dans les écoles Montessori, tout le matériel est à la portée des enfants, et le mobilier à leur échelle.

Il n’y a pas plus grande satisfaction pour le jeune enfant que d’être capable de faire seul. Ne pas avoir besoin de l’adulte l’aide à développer sa confiance et son estime de lui-même.

En favorisant l’autonomie de l’enfant, on évite des frustrations inutiles et on l’aide à construire son ordre intérieur. Il gagne en indépendance et en dignité. C’est pour Maria Montessori une clé pour que ces enfants deviennent des adultes épanouis, qui ne soient pas à la merci de leaders malintentionnés.

Privilégier la coopération plutôt que la compétition

« Tout le monde parle de paix mais personne n’éduque à la paix. On éduque pour la compétition, et la compétition marque le début de toutes les guerres. Quand on éduquera pour la coopération et pour nous offrir les uns les autres de la solidarité, ce jour-là alors on éduquera pour la paix. »

Cela semble si évident, et pourtant… L’esprit de compétition est encore bien présent dans le système scolaire classique. Dans les écoles Montessori, il n’y a pas de système de notation, pour éviter d’évaluer les élèves les uns par rapport aux autres.

Chaque activité est présente en un unique exemplaire dans l’ambiance, ce qui permet à l’enfant de ne pas se comparer à ses camarades. L’enfant commence sa scolarité avec des cycles de travail autonome, puis lorsqu’il est en âge de travailler avec ses pairs, on lui propose des activités de coopération comme des recherches et des exposés à préparer.

De plus le mélange des âges au sein d’une même classe (3-6 ans puis 6-12 ans) permet aux enfants d’apprendre la coopération plutôt que la compétition. Les plus grands sont ravis de montrer aux plus petits ce qu’ils savent déjà faire. Chacun évolue à son propre rythme, sans injonction à avoir acquis telle ou telle compétence à un âge donné.

Transmettre des outils

Maria Montessori déplorait la recherche de conformité au sein des écoles. Le but de son éducation « comme une aide à la vie » est d’apprendre à l’enfant à faire par lui-même, puis à penser par lui-même. C’est cette indépendance d’esprit qui doit être privilégiée pour former le citoyen de demain.

Il ne s’agit pas de les éduquer dans un univers parfait où tout le monde est toujours du même avis. Au contraire, les enfants ont besoin d‘apprendre les codes de la résolution de conflit dès le plus jeune âge. Valoriser la parole de chacun, apprendre à écouter, à exprimer ses émotions calmement, à défendre ses arguments, à arbitrer.

La participation démocratique est encouragée au sein de la classe, en particulier à partir de 7 ans, un âge où la notion de justice devient essentielle pour l’enfant. A la maison, au sein de la fratrie, on peut aussi mettre en place une forme de démocratie, pour que l’enfant sente que son opinion compte.

Cultiver la paix intérieure

Pour Maria Montessori, la paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais le résultat d’une harmonie intérieure propre à chaque individu. Et c’est le rôle de l’éducation d’aider l’enfant à atteindre cette tranquillité d’âme.

« L’établissement d’une paix durable est l’objet même de l’éducation, la responsabilité de la politique n’étant que de nous protéger de la guerre ».

Dès le plus jeune âge, l’adulte doit montrer l’exemple à l’enfant pour l’aider à trouver la paix intérieure : lui apprendre à mettre des mots sur ses émotions, à les gérer et à les exprimer.

Cela passe par la mise en place d’activités artistiques, qui permettent aux enfants d’exprimer leur sensibilité et d’apprendre à se connaitre aussi.

Il existe beaucoup d’outils de développement personnel accessibles même aux plus petits. De plus en plus d’écoles instaurent des moments de yoga, de méditation, de sophrologie… Ces pratiques aident l’enfant à gérer son anxiété et à se calmer, ce qui est indispensable pour devenir un adulte épanoui. On ne peut être en paix avec les autres sans être en paix avec soi-même.

Prendre soin de son environnement

Pour atteindre la paix intérieure, l’enfant doit aussi, selon Maria Montessori, être connecté avec le vivant. Cela passe par des moments de sortie dans la nature, d’expérience sur les plantations et la germination, ou simplement la présence de végétaux au sein de la classe.

Pour vivre en paix avec la nature, il faut apprendre à respecter le vivant et à expérimenter le rapport entre soi-même et son environnement. Comprendre l’importance de la faune et la flore dans sa propre existence.

Maria Montessori était, comme sur beaucoup de points, visionnaire en ce qui concerne la conscience écologique des enfants. Aujourd’hui plus que jamais, la notion de paix est interconnectée au respect du monde qui nous entoure.

« L’amour pour l’environnement est un sentiment spirituel dont l’homme fait l’expérience, comme d’une force qui l’élève, qui lui donne des éclairs de gloire ».

Sources

Maria Montessori, L’éducation et la paix, Editions Desclée de Brouwer, Paris, 2001

Un coup de pouce pour les familles en IEF

Il n’existe pas de chiffres officiels, mais en France le nombre d’enfants instruits par le biais de l’Instruction En Famille (IEF), aussi appelée homeschooling, se situerait entre 30 000 et 50 000 à l’heure actuelle. Pour les parents qui ont opté pour cette solution, il peut s’agir d’une nécessité, comme dans le cas des familles nomades ou accompagnant un enfant malade ou porteur de handicap, ou d’un choix engagé visant à éviter les VEOs, à respecter le rythme propre à chaque enfant ou à ne pas se conformer à un mode de vie imposé par la société.

Mais parfois ce choix peut venir alourdir la charge mentale des parents déjà conséquente à l’heure actuelle, puisqu’il faut à la fois endosser le rôle du parent et celui de l’enseignant… Ces familles ont parfois tendance à oublier qu’elles peuvent aussi faire le choix de la garde éducative quelques heures par semaine pour leurs enfants, même s’ils ne sont pas scolarisés, et que des aides de l’état existent pour cela.

Vous avez fait le choix de l’instruction en famille mais auriez parfois besoin d’un peu de temps et d’espace pour vous ? Vous n’êtes pas seuls ! Savez-vous que la garde éducative peut non seulement vous permettre de souffler mais aussi de rencontrer d’autres familles dans le même cas, susceptibles d’enrichir votre quotidien et celui de vos enfants ? Domissori vous propose aujourd’hui un tour d’horizon des avantages de la garde éducative pour vous.

Déléguer une partie des apprentissages

Même lorsqu’on est un super-parent en IEF, on ne peut pas être expert partout ! Chacun ses spécialités, et chacun ses failles. Certains apprentissages demandent beaucoup plus de travail et de patience à certaines personnes. Vous avez fait le tour de la numération et du système décimal en un temps record et avec un plaisir partagé par vos enfants ? Il n’en est peut-être pas de même avec l’apprentissage de la lecture ou de la géographie par exemple.

Vous savez déjà que les enfants sont des éponges, et que vous forcer à passer du temps sur un sujet peut être contre-productif. Alors pourquoi ne pas vous offrir le luxe d’une garde éducative de quelques heures par semaine à votre domicile pendant laquelle vous confierez à un intervenant la tâche qui vous enthousiasme le moins ? L’occasion pour vous d’un sas de décompression qui vous permettra de recharger vos batteries et de faire émerger de nouvelles idées d’activités pédagogiques.

Découvrir ou approfondir la pédagogie Montessori

Peut-être avez-vous comme de nombreux parents découvert les pédagogies actives telles que celle de Maria Montessori au moment de faire les premiers choix en matière d’éducation pour votre enfant. Mais après un coup d’œil aux options proposées du côté des écoles alternatives, l’idée de l’IEF s’est peut-être imposée, faute de budget !

Chez Domissori, nous pensons que ces pédagogies ne devraient pas être réservées à une seule partie de la population. C’est pour cette raison que nous proposons des ateliers Montessori pendant les temps de garde au domicile des familles, avec des éducateurs formés et expérimentés.

Quel parent en IEF n’a jamais rêvé d’avoir un interlocuteur expert en pédagogies actives à qui il pourrait poser ses questions ? Votre enfant pourrait ainsi développer ou consolider ses apprentissages à la lumière des pédagogies actives, accompagné par un intervenant utilisant la posture bienveillante prônée par Maria Montessori.

Sociabiliser votre enfant

Les personnes non-sensibilisés au principe de l’IEF pensent souvent que les enfants risquent de manquer de sociabilisation en restant à la maison. Pourtant les parents adeptes du homeschooling ont l’habitude de multiplier les occasions pour leurs enfants de rencontrer leurs pairs grâce aux rencontres organisées par les différents groupes autour de l’IEF. Cependant cette mission est plus ou moins aisée selon les régions !

Les prestations pédagogiques en garde partagée peuvent vous permettre de rencontrer d’autres familles proches de chez vous, permettant ainsi à votre enfant d’évoluer au sein d’un petit groupe d’enfants quelques heures par semaine. Il peut ainsi multiplier les expériences d’interaction sociale tout en conservant les bénéfices de l’école à la maison. Et, point non négligeable, ce système de garde partagée permet d’appliquer un tarif inférieur à celui de la garde simple pour vos prestations à domicile.

Lui offrir l'expérience de l'immersion linguistique

En IEF, vous avez un luxe que tous les autres parents vous envient : pouvoir voyager en dehors des périodes de vacances scolaires (et donc moins cher ) pour faire découvrir le monde à votre tribu ! Pourquoi ne pas commencer à préparer dès maintenant vos futures vacances à l’étranger en organisant pour votre enfant des ateliers d’immersion linguistique à la maison ?

Nos équipes support sont à votre écoute pour vous proposer un intervenant natif d’un pays où est parlée une autre langue. Pendant nos gardes en immersion, la règle est simple mais efficace : on ne parle pas français jusqu’au départ de l’éducateur !

Pendant ces quelques heures passées avec votre enfant, l’intervenant lui proposera des activités ludiques, créatives ou de vie pratique en fonction de ses goûts, tout en lui parlant dans sa langue natale. L’esprit absorbant de votre enfant fera le reste du travail…

Ouvrir un dialogue pédagogique

On peut parfois se sentir seul lorsqu’on pratique l’IEF. Les groupes de discussion sur Internet ne suffisent pas toujours à nous rassurer sur nos problématiques.

En souscrivant à une offre d’ateliers éducatifs, vous faites rentrer dans votre vie et dans celle de votre enfant une personne formée et surtout passionnée par les pédagogiques alternatives, et donc bien placée pour comprendre vos choix d’éducation. De quoi vous sentir épaulé et écouté !

En plus de sa prestation auprès votre enfant, votre éducateur peut vous accompagner dans la mise en place d’un environnement montessorien à la maison, pour plus de continuité pédagogique. Il partagera avec vous ses astuces et conseils pour accompagner au mieux votre enfant dans le développement de son plein potentiel. Ces échanges enrichissent aussi l’éducateur !

Résoudre un blocage

On a beau être à l’écoute de son enfant et lui donner le meilleur de soi-même, on doit parfois faire face à un blocage pédagogique qu’on n’arrive pas à résoudre.

Pour cela un regard extérieur est parfois nécessaire, pour retirer le côté affectif et émotionnel de l’apprentissage en question. Votre enfant peut parfois avoir peur de vous décevoir… N’hésitez pas à solliciter une aide extérieure !

Avec son recul et son expérience, un éducateur peut vous donner le coup de pouce nécessaire pour vous aider à comprendre le blocage. Après avoir fait connaissance avec votre enfant et déterminer son profil d’apprentissage, il vous fournira les outils pour aborder la problématique de manière différente grâce aux pédagogies actives.

Avoir enfin du temps pour soi !

Même si faire l’école à la maison pour votre/vos enfant(s) est un choix que vous avez fait et que vous êtes heureux de partager votre quotidien avec eux, vous avez aussi le droit de rêver parfois d’un peu de silence…

Avec les ateliers éducatifs à domicile, vous avez l’occasion de vous octroyer un peu de temps pour vous pendant la journée, pour prendre vos rendez-vous, travailler au calme ou tout simplement vous reposer ! Vous partez en toute sérénité, sachant que vos enfants sont accompagnés par un expert bienveillant en accord avec vos principes d’éducation.

De plus, grâce à l’Ed’solidaire de Domissori qui permet de cumuler le Complément de Mode de Garde de la CAF, le crédit d’impôts et une aide d’Educ-up, votre facture pour l’offre d’ateliers pédagogiques « Je fais » ou de baby-sitting bienveillant (possible en immersion linguistique) « Je suis » peut être jusqu’à 100% remboursée.

Parents : survivre à 2022 !

Pandémie, fermeture des écoles, confinements, télétravail, école à la maison… Les années 2020 et 2021 ont mis à l’épreuve les parents. Mais ce début d’année 2022 n’est pas simple non plus, et les familles sont à bout : entre le virus qui circule toujours, les cas contact et les tests à infliger à ses enfants… On commence chaque semaine sans aucune certitude au sujet de leur garde, guettant avec anxiété les mails de l’école ou de la crèche, cherchant des solutions de garde de dernière minute… La charge mentale des parents explose !

Comment tenir le coup pendant cette période compliquée qui semble ne plus finir ? Comment rester bienveillant avec ses enfants quand on doit s’en occuper tout en travaillant ? Comment trouver du temps pour soi quand on doit tout mener de front ? Comment réussir à supporter ce climat anxiogène et à protéger au mieux ses enfants ?

Respirer

cohérence cardiaque

Quand on sent le stress monter, qu’on se sent débordé et incapable de se concentrer, on commence par respirer un bon coup ! La respiration est le meilleur outil que vous ayez à votre disposition pour vous calmer. Il suffit pour cela de la rendre consciente.
L’application Respirelax + est une aubaine pour les parents pressés. Elle vous propose de retrouver le calme intérieur en 5 minutes chrono. La méthode est simple : pendant 5 minutes, on inspire pendant 5 secondes puis on expire pendant 5 secondes. On peut choisir de se laisser guider par le visuel à l’écran ou par la musique si l’on préfère fermer les yeux.
Cet exercice, rapide et à la portée de tous, permet d’entrer en cohérence cardiaque, avec à la clef baisse du stress, augmentation du niveau de bien-être, amélioration des états dépressifs… Dans votre quotidien surchargé, il peut vous faire l’effet d’une micro-sieste revigorante !
Gratuite, made in France (elle a été développée par les Thermes d’Allevard) et ergonomique, cette application a tout bon et deviendra vite votre alliée !

En parler (et en rire !)

Lorsque l’on vit une situation compliquée, rien de tel que d’échanger avec d’autres personnes qui la vivent ou l’ont vécu aussi. Cette période est difficile, mais vous n’êtes pas seul à la vivre ! Au quotidien, n’hésitez pas à vider votre sac lorsque vous en éprouvez le besoin. Amis, membres de la famille, parents d’école… sans doute avez-vous autour de vous d’autres parents avec qui échanger.
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès des associations à la parentalité les plus proches de chez vous. Beaucoup tentent en ce moment de briser le tabou du burn-out parental en organisant des tables rondes à ce sujet.
Sur les réseaux sociaux, suivez des comptes qui vous font du bien, vous décomplexent et vous inspirent dans votre vie de parent. Désabonnez-vous des comptes de familles parfaites dont les publications peuvent à long terme peser sur votre moral. Ecoutez vos ressentis !
Enfin pour vous aider à prendre du recul, essayez de rire de cette situation… On est tous dans le même bateau et les humoristes l’ont bien compris. Filez voir les vidéos de Diane Seg si ce n’est pas déjà fait : ses personnages de mamans au bout du rouleau sont drôles et décomplexant à souhait.

Lâcher-prise

On le sait, c’est un conseil toujours plus facile à donner qu’à appliquer ! En tant que parent, vous faites surement de votre mieux pour vos enfants : 5 fruits et légumes frais par jour, suivi minutieux des devoirs, limitation des écrans… Oui mais voilà, cette pandémie nous met tous à l’épreuve et invite les parents à plus de lâcher-prise.
Alors oui, les temps d’écran doivent être limités mais les règles sont faites pour être enfreintes ! Votre enfant ne va pas perdre tous ses neurones parce que vous l’aurez mis devant un dessin animé le temps de votre réunion en visio. Il ne deviendra pas obèse car il aura mangé des coquillettes deux soirs de suite. Faire preuve de souplesse, cela fait du bien !
Difficile aussi de garder un intérieur parfait quand votre foyer est aussi un bureau pour vous et régulièrement une école pour vos enfants… Lâchez aussi du lest sur le ménage, votre santé mentale vous dira merci !

Se parler comme à un ami

Vous êtes-vous déjà rendu compte à quel point vous pouviez être dur envers vous-même ? La culpabilité, les injonctions, ne jamais être « assez » … on s’impose soi-même la plus grosse partie de ce qui nous pourrit la vie !
Cette petite voix dans votre tête n’est certainement pas tendre avec vous. Fabrice Midal, philosophe et auteur à succès, conseille de se parler comme on parlerait à un ami. Si un ami vous racontait une situation que vous avez vécu, est-ce que vous lui diriez qu’il est nul, qu’il est un mauvais parent, qu’il n’est pas capable ? Bien sûr que non. Alors pourquoi communiquer avec soi-même de cette façon ? Apprenez à être bienveillant avec vous-même.

se parler comme à un ami

Se faire aider

On a beau être bien entouré, on a beau être conscient de ses faiblesses, parfois on a besoin d’une aide extérieure pour sortir la tête de l’eau. Vous prenez rendez-vous chez le médecin lorsque vous avez mal quelque part ? Cela devrait être aussi évident lorsqu’il s’agit de votre santé mentale. Ces deux dernières années nous ont poussé dans nos retranchements et il est bien normal d’avoir besoin d’un coup de pouce pour y voir plus clair.
Vous n’avez jamais consulté de thérapeute ? Et si c’était le bon moment ? N’attendez pas de ne plus en pouvoir pour cela. L’idée de vous allonger sur le divan vous met mal à l’aise ? Il existe beaucoup de type de thérapies différentes (PNL, hypnose…) et il y en a forcément une qui vous conviendra. Renseignez vous pour voir quelle approche vous ressemble le plus puis prenez rendez-vous, essayer est la seule façon d’en être sûr !
Il existe aussi une multitude de disciplines holistiques de médecine douce qui peuvent vous aider à vous alléger en passant par votre ressenti corporel : ostéopathie, sophrologie, kinésiologie, reiki…

Communiquer

N’hésitez pas à exprimer davantage vos ressentis et vos attentes. Cette période difficile peut être l’occasion d’améliorer la communication au sein de votre foyer. N’oubliez pas que votre famille ne lit pas dans vos pensées ! Alors exprimez-vous.
Les enfants, même petits, sont capables de comprendre beaucoup de choses si on leur explique. Leurs parents aussi ont le droit à l’erreur, et c’est sain pour eux de le comprendre. Vous avez élevé le ton avec votre progéniture et le regrettez ? Dites-le-lui. Profitez-en pour lui expliquer que vous êtes fatigué et/ou stressé car vous avez beaucoup de chose à gérer.
Exprimez vos besoins et vos attentes, puis laissez vos enfants exprimer les leur et faire des propositions. Ont-ils une idée pour faire revenir le calme à la maison ? Pour vous aider à gérer la logistique de la maison ? Ils vous étonneront sans doute !

Trouver du temps pour soi

On le sait, c’est l’éternel défi des parents ! Comme vous jonglez actuellement entre travail et vie de famille, le tout régulièrement dans le même espace (merci Covid et cas contact…) vous pensez ne pas avoir de temps à vous consacrer. C’est pourtant en ce moment que vous en avez le plus besoin !
Il suffit parfois d’une petite demi-heure pour recharger ses batteries : quelques pages d’un livre au calme, une petite balade au grand air seul, une tasse de thé ou de café bu en pleine conscience… Profitez de la sieste pour les plus petits ou d’un temps d’écran pour les plus grands pour vous octroyer une pause. Apprenez à être plus égoïste et n’hésitez pas à mettre d’autres personnes à contribution : une visite des grands-parents, un service rendu entre parents d’école…
Lorsque vous n’avez pas vos enfants, vous avez du travail à rattraper nous direz-vous… Oui, on le sait, mais vous risquez de perdre bien plus de temps au final si vous finissez en burn-out ! Mieux vaut prévenir que guérir.

Déléguer

Vous avez essayé, mais non, vraiment, vous accorder du temps personnel tout en gérant vos enfants, c’est mission impossible ? Vous avez besoin de prendre du temps pour vous, pour vous divertir, pratiquer une activité physique ou tout simplement vous reposer ?
Vous voulez bien faire avec vos têtes blondes mais les devoirs virent au conflit, vos enfants ne prennent pas au sérieux les activités pédagogiques que vous leur proposez ? Vous avez besoin de temps pour gérer la logistique de la maison sans enfant ?
Savez-vous que jusqu’aux 6 ans de votre enfant, vous pouvez bénéficier d’aides de la CAF, et cela même si votre enfant est déjà scolarisé ? Avec le Complément de Mode de Garde (CMG), vous pouvez bénéficier de 4h de garde d’enfant par semaine pour souffler.
De leurs côtés, vos enfants peuvent profiter avec Domissori d’un temps de garde personnalisé avec ateliers pédagogiques d’inspiration Montessori ou d’immersion linguistique, le tout à domicile ! Pourquoi s’en priver ?

S’il est vrai qu’on n’est plus sûr que de cette période inédite puisse naitre du positif à l’échelle de la planète, ce qui est certain, c’est que vous pouvez choisir d’y voir des avantages à titre personnel. C’est peut-être l’occasion de mieux vous connaitre, de mieux connaitre le parent que vous êtes… et celui que vous voulez devenir ! Mais attention à ne pas faire du développement personnel une nouvelle injonction… Fuyez les « il faut… », « je dois… » et choisissez d’utiliser seulement les outils qui vous attirent vraiment.

Gardez à l’esprit que l’adage « it takes a village to raise a child » (« il faut un village pour élever un enfant ») est plus que jamais d’actualité : nous l’avons bien ressenti pendant les confinements… Acceptez enfin que tout ne repose pas sur vous, soyez à l’affut de tout ce qui peut vous aider à alléger votre charge mentale, faites-vous aider de diverses façons. Croyez-le ou non, cela ne fera pas de vous un mauvais parent, bien au contraire !

Un calendrier de l’avent personnalisé pour votre enfant

Le mois de décembre est presque là et avec lui son incontournable calendrier de l’avent. Si vous êtes parents, vous savez que vous ne pourrez pas y couper ! Pourtant l’offre actuelle vous fait peut-être de moins en moins envie : trop de plastique dans les jouets, trop de produits controversés dans les chocolats… Vous êtes à court d’idée pour faire plaisir à vos bambins sans ruiner la planète.Personnalisé, éthique et raffiné, le calendrier de l’avent homemade a tout bon ! Les magnifiques calendriers de l’avent faits maison vus sur les réseaux sociaux vous font peut-être de l’œil, mais cela vous parait long et compliqué ? Pas forcément. Cela peut même être très plaisant à préparer… Allez, cette année, on se lance !

Les avantages du calendrier fait maison

Première étape : choisir sa présentation

A vous de choisir le contenant de votre calendrier selon le temps et le budget dont vous disposez :

Magnifique tutoriel à découvrir sur le site de Leanna Earle

Vous pouvez aussi choisir une version minimaliste mais très tendance avec des sachets en Craft sur lesquels vous inscrirez le jour du mois ou collerez une étiquette imprimée.

Deuxième étape : choisir son contenu

Selon vos envies, les âges et goûts de vos enfants ainsi que votre budget, vous pouvez choisir une ou plusieurs idées dans la liste suivante, ou en trouver d’autres :

Vraiment pas le temps de le faire vous-même cette année ?

Restez calme ! On vous a trouvé de jolies alternatives au calendrier plein de chocolats à l’huile de palme…

Voilà notre sélection de calendriers de l’avent aussi beaux que pédagogiques :

Toute l’équipe de Domissori vous souhaite de passer un mois de décembre magique et surtout d’attendre Noël en famille dans la joie, la douceur et l’harmonie.
Super parents, vous l’avez vous aussi bien mérité 🙂

Le portage physiologique

De plus en plus présent dans la rue et dans les magasins généralistes, le portage des bébés est une tendance qui ne cesse de croître en France depuis quelques années.

Loin d’être une mode, le portage physiologique des bébés répond à des besoins. En effet, le petit humain naît avec un cerveau très immature (25% de son développement contre 75% chez le chimpanzé) et a besoin durant les premiers mois de sa vie d’être porté afin de favoriser son développement psychomoteur.

Il existe de nombreux moyens de portage mais tous ne sont pas physiologiques, c’est-à-dire qu’ils ne respectent pas les corps du duo porteur/porté. Malheureusement les marques ayant pignon sur rue sont trop souvent non physiologiques voire dangereuses.

Caroline, conseillère en portage et responsable des achats pour la boutique de puériculture alternative Symbioza, revient pour Domissori sur les bienfaits de cette pratique. Elle nous explique comment choisir son mode de portage et comment s’y initier en toute sécurité.

Les bienfaits pour le porteur

Les bienfaits du portage sont nombreux pour le porteur parent, assistante maternelle ou personnel de crèche :

Les bienfaits pour le bébé

Le tout-petit voit ses besoins fondamentaux respectés :

Comment apprendre à porter ?

Le tout petit à passé 9 mois dans un univers en mouvement et sonore, arrivé au monde il a besoin d’un temps de transition auquel le portage répond parfaitement.

La plus sûre manière d’appréhender le portage est de participer à un atelier avec une monitrice de portage certifiée. Il est très important de se faire accompagner pour apprendre à porter. Les règles de sécurités doivent être acquises afin que tout se déroule bien.

Lors de cet atelier (qui dure entre 2 et 3 heures) sont abordés :

Comment choisir son moyen de portage ?

Idéalement achetez votre moyen de portage APRES l’atelier ; les monitrices ont du matériel pour vous faire tester.

De plus le portage physiologique est très subjectif ; le choix du meilleur moyen de portage pour chacun dépendra d’environ 80% de subjectivité et 20% de technique.

Assister à un atelier un mois et demi environ avant le terme prévu de grossesse est idéal. En effet, le besoin de portage est immédiat. Avoir anticipé l’apprentissage permet aux jeunes parents d’avoir acheté le matériel qui leur convenait et de porter dès la maternité.
Votre corps aura mémorisé l’installation grâce aux poupons lestés utilisés en atelier et vous n’aurez plus qu’a envelopper votre nouveau-né. Des ateliers de révision sont proposés par chaque monitrice et il est vraiment intéressant d’y participer. Souvent il n’y a pas de supplément à régler donc aucune raison de ne pas s’y rendre.

Le portage est une tradition ancestrale présente dans toutes les cultures humaines. En Europe ce savoir s’est perdu et revient peu à peu dans nos quotidiens pour le plus grand bonheur des bébés et de leur parents !

Merci à l’équipe de Symbioza pour ces précieuses informations.

Symbioza est un lieu d’accueil, de conseils et de vente de matériel de puériculture alternative. C’est la caverne d’Ali Baba lyonnaise de la parentalité positive ! 

Située en plein coeur de Lyon, la boutique accueille également les futurs et jeunes parents dans un espace ateliers autour du portage, de l’allaitement, du sommeil, de la DME, des massages… N’hésitez pas à consulter leur planning.

Retrouvez aussi sur leur site de vente en ligne leur sélection de produits respectueux de la physiologie des tout-petits et de la planète !

Un miracle morning pour les parents ?

Le principe du « miracle morning » n’en finit pas de faire des émules depuis presque 10 ans. Sorti en 2012, le livre de développement personnel de l’américain Hal Elrod propose de se lever plus tôt le matin pour s’accorder du temps, augmenter sa productivité et atteindre ses objectifs de vie.
Mais lorsque l’on devient parent, on a souvent du mal à envisager l’idée de se lever à 5 heures du matin pour enchaîner sport, méditation et écriture !
Alors une routine façon miracle morning est-elle incompatible avec la vie de famille ? Comment l’adapter pour profiter de ses vertus et en faire aussi profiter ses enfants ?

Le 14 avril dernier, Nathalie Lafrie nous a partagé sa vision du miracle morning en famille lors d’une séance des « Matins Sourires by Domissori« . Cette maman de trois enfants, passionnée de développement personnel et d’éducation, nous a donné ses conseils pour adapter sa routine du matin à son mode de vie et à sa personnalité.

Le miracle morning d'Hal Elrod

Dans son livre, Hal Elrod propose une routine en six points basée sur ce qu’il considère comme des « life SAVERS » :

Créer sa propre routine

On ne va pas se mentir, se lever à 5 heures du matin pour s’accorder 2 heures entières seul(e) ne convient pas à tout le monde. Il faut prendre en compte son besoin de sommeil, son heure de départ pour le travail, son temps de trajet… ainsi que le fait d’avoir un ou des petits êtres qui risquent de s’incruster à notre routine en cours de route !

Nathalie nous explique qu’on peut très bien adapter cette routine selon sa personnalité et ses impératifs, pour que celle-ci reste un plaisir et non une contrainte.

Si on dispose de peu de temps (même 15mn), on peut simplement avancer son réveil pour effectuer quelques étirements, visualisations et affirmations avant de lire quelques pages. Ou bien on décide de garder les life savers au complet mais en en choisissant un par jour. Ça tombe bien, il y en a six : on se garde ainsi la grasse matinée du dimanche – toute relative lorsqu’on a des enfants, on le sait…

En solo ou en famille ?

Deux options s’offrent à vous si vous êtes parents :

● Choisir de se lever avant ses enfants 
On profite ainsi du calme du début de journée, seul avec soi-même. En tant que parents, on sait à quel point le silence est précieux ! Ce moment à vous, même court, peut vous permettre de vous sentir frais et dispos pour accueillir l’énergie de vos enfants au réveil et débuter votre journée du bon pied.

● Adapter sa routine pour la suivre en famille
On peut mettre en place des rituels avec les enfants pour rester dans une bulle pendant la première heure de la journée et ainsi la commencer en douceur. En les adaptant selon les âges et les besoins de vos enfants, vous pouvez utiliser tous les rituels suggérés par Hal Elrod. Vos enfants aussi ont besoin de bien démarrer la journée et de prendre confiance en eux.

Personnaliser votre routine solo

Nous sommes tous différents, il est donc logique que la routine idéale soit différente d’une personne à l’autre.

On conseille d’activer son corps pendant sa routine matinale, mais on peut choisir entre une version douce ou plus tonique selon ses goûts. Rappelons que le développement personnel doit vous permettre de mieux vous connaître, il n’est pas là pour vous torturer ou vous rajouter des injonctions…

Nathalie nous conseille de commencer par se masser le visage en le tapotant pour se réveiller, en inspirant et en expirant. On peut ensuite faire tourner sa tête pour assouplir ses cervicales, étirer ses épaules, faire la position du chat… On choisit de le faire au sol ou debout mais surtout, on ne force pas !

Si on dispose de peu de temps devant soi, cela peut déjà être bénéfique d’avoir pris 5 minutes pour s’étirer le matin. Si on a un peu plus de temps, on peut enchaîner selon l’envie sur une séance de yoga, de running ou autre activité sportive qui nous fait du bien.

Si on choisit de ne faire que les étirements, on peut prendre encore un peu de temps pour la partie silence : méditer, respirer en pleine conscience ne serait-ce que pendant 5 minutes.

On peut ensuite dédier 5 minutes à la partie visualisation puis affirmations : on essaie de visualiser sa journée le plus précisément possible en utilisant les cinq sens pour « duper » son cerveau. On pose les intentions de notre journée, pour la démarrer de manière positive.
En ce qui concerne les affirmations, il s’agit de répéter, devant un miroir si on le souhaite, une ou deux phrases courtes nous concernant pour gagner en confiance : « je suis patient(e) », « je suis dynamique », « je suis créatif(ve) », « je suis capable de dire non »… Là encore, à vous de savoir ce dont vous avez besoin.

On peut ajouter à cette routine selon le temps dont on dispose un temps de lecture et/ou un temps d’écriture. Là encore, pas besoin d’avoir une heure devant soi. On peut noter ses émotions, ses ressentis, ses gratitudes ou, si on préfère quelque chose de plus pragmatique, planifier sa journée ou définir ses objectifs.

Définir une routine en famille

Si vos enfants sont du genre lève-tôt, vous n’aurez peut-être pas d’autre choix que de partager votre routine matinale avec eux. A vous d’en tirer le meilleur !

Les enfants aussi apprécient de réveiller leur corps le matin, il suffit d’y intégrer une dynamique ludique en utilisant le yoga des animaux par exemple, y compris pour étirer les muscles du visage devant la glace. Bonne humeur garantie !

Un temps de lecture le matin au réveil permet d’apporter de la nouveauté dans le quotidien où l’on a souvent l’habitude d’intégrer l’histoire au rituel du coucher. Installez-vous confortablement pour un petit moment avec votre/vos enfants en commençant la journée en douceur avec un peu de lecture.
Si votre enfant a débuté l’apprentissage de la lecture, il peut aussi lire lui-même l’histoire. C’est le bon moment car il sera reposé grâce à sa nuit. En effet les débuts de la lecture demandent beaucoup de concentration aux enfants et les fatiguent vite. Il débutera sa journée par une note positive pour la confiance en soi et appréciera ce temps privilégié passé avec vous.

En ce qui concerne la visualisation, elle est tout à fait appropriée aux enfants, bien plus connectés que nous à leur imaginaire. Ils peuvent aussi s’approprier l’exercice des affirmations positives en les répétant avec vous devant le miroir, au moment de se brosser les dents par exemple. A vous de leur proposer des phrases qui correspondent à leur problématique du moment : « je n’ai pas peur », « je suis intelligent », « je suis fort », « je suis beau/belle », etc. Cet exercice peut être un précieux outil quand la puberté et les premiers complexes pointeront le bout de leur nez…

Pour garder l’idée d’un temps de silence, parfois difficile avec de jeunes enfants, vous pouvez leur proposer un petit temps artistique (pendant votre moment d’écriture par exemple), avec une petite activité que vous aurez préparé la veille. Cela peut être un mandala à colorier, du collage, du découpage au poinçon… N’importe quelle création adaptée à l’âge de votre enfant qui demande du calme et de la concentration.
Si votre enfant a déjà appris à écrire, il peut lui aussi tenir un petit journal de gratitudes si l’idée lui plaît. Cela vous permettra au passage de conserver de jolis souvenirs…

Ces rituels sont souvent difficiles à maintenir les jours d’école, ne les imposez pas si c’est le cas ! Réservez-les aux vacances et aux week-ends, ou essayez de garder 5 minutes pour un des rituels. Il en faut parfois peu pour démarrer la journée dans un état d’esprit différent.

Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à vos enfants à construire des mécanismes positifs. Prendre soin de soi est essentiel dans la vie et pourtant on ne nous l’apprend pas à l’école… D’où l’importance de s’offrir des moments à soi pour montrer l’exemple à ses enfants. Si ces rituels deviennent naturels pour eux, c’est gagné. Ils ne pourront bientôt plus s’en passer !

Prendre ces temps d’échange avec eux peut aussi vous aider à vous apaiser vous-même. Vous serez moins tentés d’élever la voix pour leur demander de se dépêcher le matin après ces moments partagés. Vous aurez aussi moins de crises à gérer si vos enfants se sont levés du bon pied. Il s’agit finalement de perdre du temps pour en gagner !